Joy (à droite)

Conservation de la nature : regard d’Ouganda et d’Inde

Chez A Rocha, la priorité numéro 1 est d’avoir un impact positif sur la conservation de la nature partout dans le monde, au travers des organisations nationales. Et on peut dire que c’est pari réussi, puisqu’A Rocha existe dans pas moins de 22 pays, avec 15 associations réparties ailleurs qu’en Europe ! Soit 4 en Amérique, 5 en Afrique, 4 en Asie et 2 en Océanie, sans compter les amis d’A Rocha (groupes sans fondement associatif officiel).

Imprégnées de chaque cultures et communautés locales, les actions de conservation sont variées.

Les interviews

Nous avons voulu en savoir plus sur le quotidien des personnes engagées sur d’autres continents, avec leur culture et leur regard.

Découvrez la conservation telle qu’elle se vit pour ces deux femmes engagées en Inde et en Ouganda.

Joy - Ouganda

« Joy, on peut dire de toi que la forêt de West Bugwe en Ouganda est ta maison, que tu partages avec l’aigle couronné et plusieurs espèces de papillons menacées. »

Joy (à droite)

Les plus grands défis en tant que femme engagée dans la conservation en Afrique

J’identifie deux défis majeurs :

La sécurité : les forêts sont considérées comme dangereuses pour les femmes.

Les préjugés sexistes : lorsque j’ai commencé à travailler, la plupart des gens avaient une perception négative et pensaient que les résultats ne seraient pas positifs étant donné que j’étais une femme et non un homme. De plus, en Ouganda, ce sont généralement les hommes qui occupent les postes de direction dans le domaine de la conservation, contrairement aux femmes. Par exemple, le directeur exécutif de l’Autorité nationale des forêts et le ministre de l’Eau et de l’Environnement (le ministère responsable des ressources naturelles, y compris les forêts) en Ouganda sont tous deux des hommes. Les femmes participent donc moins à la prise de décision.

Mes fiertés 

Les efforts de conservation, comme dans le secteur forestier, sont menés à bien grâce à l’éducation des communautés et à leur implication dans les activités de conservation. J’ai participé à des initiatives communautaires dans le domaine de la conservation, telles que la gestion collaborative des forêts, les pratiques agroforestières, l’utilisation de cuisinières à faible consommation d’énergie, l’agriculture intelligente face au climat, l’apiculture et l’utilisation de briquettes. Ces pratiques ont été adoptées et font désormais partie de mes réussites.

Je suis l’une des rares femmes à diriger avec succès un projet de conservation au sein de notre organisation ; cela m’a donné l’occasion de briser la barrière de l’inégalité entre les sexes et d’inciter de nombreuses femmes, y compris les femmes rurales, à participer à la conservation.

Comment la conservation est perçue et vécue dans ma culture 

Il existe des stéréotypes dans notre culture africaine selon lesquels la conservation est considérée comme le rôle des hommes, tandis que les femmes sont responsables des tâches familiales et du bien-être.

La conservation est perçue comme l’utilisation durable des ressources tout en les préservant pour les générations futures. Les communautés ont des perceptions différentes de la conservation en Ouganda, tant positives que négatives. Étant donné que les communautés vivant à proximité des ressources naturelles en Ouganda sont encore pauvres, elles dépendent de ces ressources pour leur subsistance, car elles les considèrent comme les leurs.

L’Ouganda a différentes stratégies de conservation, ce qui a donné lieu à des perceptions différentes en matière de conservation. Par exemple toutes les réserves forestières centrales sont gérées par l’Autorité nationale des forêts, ce qui permet aux communautés adjacentes aux forêts d’utiliser les ressources de manière durable et de participer à la conservation grâce à la gestion collaborative des forêts. Ainsi, la plupart des communautés proches des réserves forestières considèrent la conservation comme essentielle au bien-être de la communauté et à l’échelle mondiale.

Les forêts relevant du district, tant privées que publiques, sont gérées de manière durable.

Cependant, tous les parcs nationaux sont gérés par l’Autorité de la faune sauvage, qui restreint l’utilisation des ressources, ce qui explique l’attitude négative des communautés environnantes à l’égard de la conservation, car elles ne peuvent pas bénéficier de leurs ressources. (Par exemple, lorsque des animaux sont trouvés dans la forêt, soit ils sont arrêtés, soit des membres de la communauté meurent à cause des combats entre l’Autorité de la faune sauvage et les membres de la communauté, ce qui provoque de l’amertume et de la haine à l’égard de la conservation chez ces personnes.

Mon message aux Européens

Les Européens doivent comprendre que travailler conjointement avec les communautés est le  meilleur moyen de réussir la conservation.

Un message aux femmes

Les femmes doivent se mobiliser et continuer à militer en faveur de la conservation, partager leurs idées, y compris avec les femmes rurales. Elles peuvent rejoindre des groupes de femmes qui militent pour la participation des femmes à la conservation.

En savoir plus sur les projets de conservation en Ouganda.

Priya - Inde

« Priya, le comportement animal te passionne, notamment avec les mammifères comme les singes ou les éléphants. Tu es impliquée dans A Rocha Inde comme cheffe de projet et travaille sur plusieurs projets de conservation, environnementaux et sociaux »

Priya

Les plus grands défis en tant que femme engagée dans la conservation en Asie

En tant que jeune conservationniste en Inde, mes expériences et les défis auxquels j’ai été confrontée reflètent, pour l’essentiel, ceux de mes homologues masculins occupant des postes similaires. Cependant, il m’est arrivé, notamment dans le cadre de travaux sur le terrain, de devoir renoncer à certaines opportunités pour des raisons de sécurité. De nombreuses zones protégées et sites forestiers sont isolés, loin de l’activité et des ressources des villes et des villages ; la prudence est donc de mise dans ces environnements.

En tant que femme, il peut parfois être difficile d’interagir avec les représentants du gouvernement. Il arrive que l’on ne soit pas prise au sérieux ou, à l’inverse, que l’on soit soumise à un examen plus minutieux, deux scénarios qui présentent chacun leurs propres difficultés. Heureusement, j’ai été soutenue par une équipe de collègues qui sont conscients de ces problèmes et qui m’ont toujours guidée et aidée dans la mesure du possible.

Dans l’ensemble, le travail de conservation en Inde peut être une carrière très enrichissante. Le secteur est en pleine croissance et offre de réelles opportunités de développement professionnel et d’impact significatif en échange d’un engagement et d’un travail acharné. Bien que des défis subsistent, notamment les préjugés sexistes et les problèmes d’accessibilité pour les femmes, la visibilité croissante des femmes scientifiques modifie progressivement les perceptions et crée de nouvelles opportunités dans ce domaine.

Mes fiertés 

L’une de mes premières réalisations, et l’une des plus précieuses, a été ma thèse de maîtrise. Ce projet m’a ouvert les yeux sur l’influence que la recherche peut avoir sur les politiques et les pratiques de conservation de la faune sauvage en Inde. Cela m’a permis de découvrir le monde complexe de la conservation, avec ses multiples niveaux de gouvernance, sa bureaucratie et les efforts persistants nécessaires pour réussir en tant que biologiste de la faune sauvage dans ce pays. Le point culminant a sans aucun doute été le travail sur le terrain, les innombrables heures passées à observer et à apprendre dans les forêts, qui ont renforcé ma passion pour cette profession.

Ma thèse portait sur les singes de Mumbai, l’une des villes les plus peuplées d’Inde. Au départ, il s’agissait d’une observation fortuite lors d’une randonnée dans le parc national Sanjay Gandhi, qui a finalement donné lieu à ma thèse et a été très bien accueillie par les examinateurs pour son potentiel de recherche. Obtenir la meilleure note de ma promotion a été non seulement gratifiant sur le plan personnel, mais m’a également donné la certitude que ma curiosité et mon enthousiasme pour la conservation étaient appréciés par les autres.

Ma deuxième réalisation importante a été de rejoindre la communauté de recherche sur les éléphants d’Asie grâce à mon implication auprès d’A Rocha India au cours des deux dernières années. Travailler avec une espèce aussi énigmatique et importante sur le plan écologique dans un nouveau paysage a nécessité un apprentissage et une adaptation constants. Les opportunités de gérer des projets de conservation et de collaborer avec des experts ont été inestimables pour mon développement, et je considère cela comme l’une de mes plus grandes réalisations professionnelles à ce jour.

Comment la conservation est perçue et vécue dans ma culture 

Dans ma communauté, la perception de la conservation est nuancée et varie considérablement. La plupart des personnes que je rencontre en dehors de mon cercle professionnel – estimées à près de 80 à 90 % – ont une connaissance limitée de ce qu’implique la conservation et de ses implications plus larges pour l’environnement. Parmi ceux qui ont une certaine compréhension, les réactions vont de l’apathie générale à, dans le pire des cas, l’antagonisme, en particulier au sein des groupes chrétiens ; pourtant, d’autres segments sont beaucoup plus réceptifs, notamment les étudiants et les personnes ayant une formation dans le domaine de l’éducation.

La mentalité dominante est fortement influencée par les priorités de développement du pays, et même parmi les groupes socialement conscients, l’accent est souvent mis sur le bien-être humain, avec une attention limitée aux préoccupations écologiques. Néanmoins, le cadre juridique indien en matière de conservation est solide et offre l’une des protections légales les plus strictes au monde pour la nature, comme en témoignent des lois telles que la loi de 1972 sur la protection de la faune sauvage. Le secteur de la conservation est scientifiquement progressiste et attire de plus en plus de jeunes professionnels et d’intérêts philanthropiques, ce qui favorise l’émergence de nouvelles perspectives et l’innovation.

Mon message aux Européens

L’approche de l’Inde en matière de conservation est profondément influencée par son patrimoine culturel. Avant la révolution verte, l’Inde dépendait principalement des forêts, et les pratiques durables étaient ancrées dans la vie communautaire. Le respect de la nature est évident dans toutes les grandes religions, où les traditions de culte et de gestion responsable sont monnaie courante.

Nos politiques de conservation et nos cadres juridiques actuels s’inspirent à la fois des systèmes de connaissances autochtones et des influences coloniales britanniques, l’Inde ayant été gouvernée par la Grande-Bretagne pendant près de deux siècles. Ce mélange a donné naissance à des stratégies de conservation innovantes et uniques. Par exemple, contrairement à de nombreuses pratiques occidentales, l’Inde interdit la chasse et l’abattage des animaux sauvages, défendant fermement la conservation in situ et la protection des habitats.

L’Inde est l’un des 17 pays mégadivers au monde, abritant environ 7 à 8 % de toutes les espèces répertoriées et contenant quatre des 36 hotspots (points chauds) de biodiversité reconnus dans le monde. Des initiatives nationales notables telles que le Projet Tigre, le Projet Éléphant, HAWK (vigilance contre les crimes contre la faune sauvage) et le Fonds pour la sauvegarde des vautours ont établi des références mondiales, améliorant les résultats pour les espèces et les écosystèmes dans leur ensemble.

En fin de compte, ce qui mérite l’attention mondiale, c’est la résilience dont font preuve le peuple, la faune et les paysages de l’Inde, qui témoignent de l’engagement de la nation à coexister avec la nature et de sa détermination à mener les efforts mondiaux de conservation.

*Pays mégadivers : pays dans lequel la majorité des espèces végétales et animales présentes sur Terre sont représentées

Un message aux femmes

Je crois sincèrement que l’avenir de notre planète est vert ! Aux femmes qui s’engagent dans la conservation à travers le monde, je tiens à affirmer que notre travail revêt une importance et une valeur immenses, souvent bien au-delà de ce que les autres et nous-mêmes percevons. Les fondements de l’avenir reposeront sur nos efforts en matière de recherche, de défense et de conservation.
La conservation permet aux femmes de mettre en valeur tout l’éventail de leurs atouts : compassion, intelligence, résilience et réflexion stratégique. Même si l’inégalité des chances pour les femmes et les sacrifices constants restent un défi, cela en vaut finalement la peine pour l’avenir que nous construisons ensemble, un avenir ancré dans l’espoir, qui reflète la beauté de la création et nous ramène au mode de vie qui nous est destiné en tant qu’espèce.

En savoir plus sur les projets de conservation en Inde

forest stream at Gorges du Pichoux, Canton of Jura, autumn, Waldbach im Gorges du Pichoux, Switzerland

Conférence UICN sur l’avenir des forêts – 20.11.25

Jeudi 20 novembre, de nombreuses présentations d’expert·e·s d’Europe et de Suisse ponctueront la conférence annuelle organisée par le comité Suisse de l’Union Internationale de Conservation de la Nature, dont A Rocha fait partie.

Lieu: Haus des Sports, Talgut-Zentrum 27, 3063 Ittigen

Date: Jeudi 20 novembre 2025, 9.00h – 17.00h

Frais de participation: CHF 50.-

Ouverte à toute personne intéressée, FR et ALL.

2025-Clean-Up

Clean-up day : nettoyage mondial

Le Clean-up day est un mouvement mondial où de nombreuses personnes participent à des actions de nettoyage pour lutter contre la pollution plastique et le littering notamment. A Rocha international se joint aussi au mouvement.

En Suisse, des actions sont organisées le vendredi 19 et samedi 20 septembre 2025.

On peut aussi annoncer sa propre activité et commander du matériel.

Retrouvez toutes les actions et informations sur le site de l’IGSU, le centre de compétences suisse contre le littering.

https://www.igsu.ch/fr/clean-up-day/clean-up-day/

Logo-Sauvons-le-Mormont

Initiative pour sauver le Mormont le 28.09.2025

Le 28 septembre prochain, les Vaudois·e·s devront trancher entre l’initiative « Sauvons le Mormont » et le contre-projet direct du Conseil d’Etat.

« Le Mormont abrite plus de 900 espèces végétales, dont 23 orchidées, ainsi que 107 espèces animales figurant sur les listes rouges suisses. C’est un joyau de biodiversité à basse altitude, unique en Suisse, classé à I’Inventaire fédéral des paysages, sites et monuments.  » https://sauvonslemormont.ch/protegeons-le-mormont-dans-la-constitution/

A Rocha Suisse entretient depuis 2021 un pâturage sec d’importance nationale au lieu-dit du Signal, sur le « Mormonnet », très proche de la fameuse carrière d’Holcim. Nous avons constaté une incroyable richesse en papillons, avec pas moins de 47 espèces dont 12 sur Liste Rouge, ainsi que de nombreux orthoptères et plantes.

 

Le comité de campagne propose de voter Oui pour l’initiative et le contre-projet le 28 septembre 2025 et de privilégier l’initiative.

https://initiativesauvonslemormont.ch/

Affaire à suivre…

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Fête de la Nature le 23 et 24 mai !

Venez fêter la nature avec nous !

Du 21 au 25 mai, de nombreuses activités gratuites sont disponibles lors de cet évènement dans toute la Suisse romande !

A Rocha organise 2 activités « chantier-nature », le vendredi 23 mai à l’Arboretum d’Aubonne et le samedi 24 mai à Chardonne.

Retrouvez tout le détail de ces évènements directement sur le site de la Fête de la Nature (cliquez sur les liens correspondants ci-dessus).

Au plaisir de vous retrouver nombreux et nombreuses !

 

 

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Programme annuel des chantiers-nature

Participez !

Nous avons préparé un programme annuel d’actions pour venir en aide aux agriculteurs et agricultrices avec qui nous collaborons !

 

·      Vendredi 23.05.25, arrachage néophytes, Fête de la Nature à l’Arboretum d’Aubonne

·      24.05.25, débroussaillage & jardin, Fête de la Nature à Chardonne

·      24.05.25, arrachage néophytes à Mont-sur-Rolle

·      14.06.25, arrachage néophytes à St-Triphon

·      12.07.25, arrachage néophytes, réserve ProNatura de Coffrane (NE)

·      26.07.25, lutte chardon et débroussaillage, alpage à La Lécherette

·      06.09.25, débroussaillage à La Sarraz

·     13.09.25, lutte vigne vierge à Buchillon avec l’EERV Morges-Aubonne

·      20.09.25, date de réserve

·      04.10.25, débroussaillage, alpage à Rougemont

·      11.10.25, débroussaillage, Le Pâquier (NE)

·      01.11, débroussaillage, Bonvillars

·      08.11, lutte contre les ronces à Yvorne

Ou sur demande, pour des groupes dès 5 personnes (possible en semaine également)

Plus d’infos sur notre projet et inscriptions sur notre page ici 

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Février sans plastique

Relevez le défi « Février sans plastique »

Le plastique est partout et ses résidus se retrouvent jusque dans notre organisme. Souvent, pour quelques secondes d’utilisation, ce sont des siècles de pollution avec les conséquences néfastes que l’on connait sur notre environnement et notre santé.

Les microplastiques sont les petites particules formées lors de la décomposition des plastiques. On en a trouvé dans le sang humain, les poumons et même chez les fœtus à naître. Ils se trouvent partout dans la nature, c’est pourquoi ils ont contaminé notre chaîne alimentaire. Si aucune mesure n’est prise, les déchets plastiques mondiaux devraient presque tripler d’ici 2060, selon l’OCDE.

 

Fabriqués à partir de pétrole et d’autres combustibles fossiles, les plastiques représentent environ 3,4 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre.

Il est estimé que 50 tonnes de plastiques se retrouvent chaque année dans le lac Léman et sur ses rives et qu’environ neuf millions de tonnes finissent dans l’océan chaque année.

Les Suisses produisent chaque année environ 790’000 tonnes de déchets plastiques dont plus de 80% sont incinérées car seule une petite partie du plastique se prête au recyclage (env.15%) et une fraction, soit environ 14’000 tonnes se dispersent dans les sols et les eaux. Au niveau mondial, seul 9% des plastiques produits depuis 1950 ont été recyclé. *

 

Avec notre famille mondiale A Rocha, nous espérons sensibiliser à la pollution plastique à travers un Février sans plastique :

 

Rejoignez-nous dans notre volonté de se passer de plastique à usage unique durant un mois.

 

Lancez une conversation et incitez d’autres personnes à se joindre à vous. Consultez la boîte à outils plastique d’A Rocha International pour plus d’informations et de ressources.

 

Retrouvez quelques mesures et astuces accessibles à toutes et tous :

·       Éviter les produits cosmétiques qui contiennent des microplastiques (certain dentifrice, gel douche exfoliant …)

·       Vérifier les étiquettes de composition des vêtements que nous achetons et privilégions les matières naturelles)

·       Installer un filtre sur nos machines à laver pour piéger les fibres microplastiques.

·       Réduire nos déchets plastiques : éviter les produits en plastique à usage unique et les produits trop emballés.

·       Encourageons les gouvernements et les entreprises à prendre des mesures contre le plastique : utilisons notre vote, notre voix et nos choix d’achat.

·       Et le plus important : faisons passez le message !

 

 

Durant le mois de février, rendez-vous sur notre page Instagram où nous partagerons quelques astuces et témoignage sans plastiques des membres A Rocha Suisse.

 

 

*Sources RTS et Greenpeace

https://www.swissinfo.ch/fre/economie/le-plastique-envahit-la-suisse-et-le-recyclage-ne-r%c3%a9soudra-pas-tout/48955150

https://www.greenpeace.ch/fr/story-fr/98634/recyclage-plastique-une-impasse/

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Résultats de nos recensements 2024

Résultats de nos inventaires 2024

Le rapport scientifique de nos recensements vient d’être publié ici !

8 parcelles ont été inventoriées par notre stagiaire Chiara Busolini dans 6 lieux différents (Bonvillars, Concise, Bière, Essertines-sur-Rolle, Corsier-sur-Vevey et St-Triphon)

Les sites les plus diversifiés, comme Essertines-sur-Rolle et Corsier-sur-Vevey, ont accueilli jusqu’à 26 espèces de papillons et 18 espèces d’orthoptères. 

Parmi les papillons notables figurent la Mélitée du Plantain, la Zygène de la Coronille, et le Flambé, tandis que chez les orthoptères, le Criquet italien et l’Oedipode turquoise retiennent l’attention. Ces espèces dépendent de prairies sèches et ensoleillées, souvent rares et fragmentées.

Pour préserver ces habitats, plusieurs mesures essentielles sont mises en œuvre :

  • Pâturage extensif : limiter le surpâturage et éviter une végétation trop dense.
  • Fauche tardive : permettre aux espèces de compléter leurs cycles de vie avant l’entretien.
  • Création de mosaïques d’habitats : préserver des zones enherbées, buissonnantes et rocheuses pour divers besoins écologiques.
  • Surveillance des espèces clés : comme le Criquet noir-ébène et la Petite Violette, indicateurs de la qualité des milieux.

Ces actions concrètes, menées en collaboration avec les agriculteurs et bénévoles, montrent qu’il est possible de préserver ces joyaux naturels. Pour en savoir plus, consultez notre rapport complet sur notre page biodiversité. 🌾🦋🦗

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Des nouvelles du comité national

Nous avons eu notre Assemblée générale le jeudi 14 mars et c’était l’occasion pour quelques changements au niveau du comité national et notamment de sa présidence.

Une nouvelle présidente

Béatrice Bussy a été élue pour prendre la présidence du comité national lors de la dernière AG d’A Rocha Suisse en mars. Elle remplace Steve Tanner qui souhaitait se retirer de ce poste de présidence, de par son implication dans le conseil d’administration d’A Rocha International.

Ancienne scoute, Béatrice est enseignante en biologie au gymnase et est engagée auprès d’A Rocha Suisse depuis 2012. Elle a notamment été directrice des camps durant de nombreuses années et a mis ses connaissances au service des PPS à l’occasion d’inventaires ou de chantier nature.

Un nouveau trésorier

Steve Tanner qui a été président d’A Rocha Suisse depuis 2022, a repris lors de l’AG, le rôle de trésorier dans le comité national. Notre ancienne trésorière, Gabrielle Rouge a pu se retirer du comité national. Nous sommes très reconnaissants pour les années où elle a servi la mission d’A Rocha dans ce rôle, pour sa rigueur, sa patience et sa disponibilité.

 

Pour voir les différents comités et membres, rendez-vous sur notre page Gouvernance