(August 2024,  Planting of forest species by the students of Maria Goretti School)

Conservation et restauration les forêts sèches menacées de Pacasmayo au Pérou

Le projet La Libertad d’A Rocha Pérou vise à conserver et restaurer les forêts sèches menacées de Pacasmayo, et à donner aux communautés locales les moyens d’adopter des pratiques durables afin de promouvoir la gestion de l’environnement et la résilience. 

L’année 2024 a été couronnée de succès, avec la production de 404 arbres Algarrobo, 40 arbres espino, et diverses espèces agroforestières et végétales, ainsi que la reforestation de 324 Algarrobos soutenant les efforts de conservation et de sécurité alimentaire. Des patrouilles communautaires bimensuelles ont contribué à prévenir l’exploitation forestière illégale et l’empiètement, tandis que la distribution de 10 fourneaux améliorés et la réparation de 15 fourneaux endommagés par les inondations ont permis de réduire la consommation de bois de chauffage et les émissions de carbone. 

Les élèves de l'écoclub de l'école de Tecapa plantent des espèces forestières (septembre 2024)
Communauté locale ayant participé à nos ateliers d'apiculture (novembre 2024)

Des techniques agricoles innovantes et des pratiques durables ont été présentées à une cinquantaine de membres de la communauté dans le cadre de huit ateliers sur l’agroécologie et l’artisanat, et d’une formation spécialisée sur l’apiculture, l’élevage de moutons et de chèvres et les cultures. Une trentaine de membres et de dirigeants de la communauté ont participé à 36 ateliers sur la gestion de l’environnement, l’importance de la forêt sèche et les méthodes de conservation, et ont bénéficié d’un apprentissage par l’expérience grâce à des visites d’échange avec des projets de conservation et d’écotourisme dans d’autres provinces. La sensibilisation à l’importance de la forêt sèche a également été renforcée grâce à la participation d’environ 400 étudiants à des conférences et ateliers (de sensibilisation).  

La recherche sur les forêts sèches s’est poursuivie par le suivi des espèces indigènes et des zones reboisées, ainsi que par la réalisation d’une étude d’impact visant à évaluer l’efficacité des fourneaux améliorés en matière de réduction des émissions de carbone. 

Grâce aux diverses activités de conservation, d’engagement communautaire, d’éducation et de recherche du projet, des avancées significatives ont été réalisées dans la restauration et la protection de cet écosystème vital et dans l’engagement des communautés locales dans des pratiques durables qui contribuent à la prospérité du paysage de la forêt sèche.


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Camp itinérant de la JAB

Pour les 14 à 18 ans

Nouveau parcours itinérant avec le Valais comme terrain de jeu pour d’intrépides aventuriers. Nouvelle région mais mêmes émotions : paysages à couper le souffle et randonnées incroyables à la découverte de la Suisse.

Viens te (re)connecter à la nature et à son Créateur ! Des marches (4-5h par jour) à travers les vallées, les cols, les montages et les lacs, nuits sous tente, douche dans la rivière, cuisine sur le feu : viens apprendre à vivre avec peu et à en être reconnaissant. Un défi à relever en petit groupe et l’occasion de vivre des moments forts avec les autres participants et le staff.
Inscris-toi vite, les places sont limitées !

Informations sur le camp 2025

Age : de 14 à 18 ans

Dates : du dimanche 13 juillet au vendredi 19 juillet 2025

Lieu / logement : Valais , logement sous tentes 

Directrices de camp : Lianel et Claire Etienne de la JAB (avec  Carine Meyer pour A Rocha Suisse )

Animation : une super équipe de moniteurs et des animateurs nature

Prix : de 295 CHF

Inscriptions sur le site de la JAB 

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Camp des aventuriers écolos 2025

Partons ensemble à la découverte de notre Créateur. Emerveillons-nous de sa création. Apprenons à protéger la nature.

Es-tu un aventurier curieux ? Voici quelques indices sur les thèmes et activités : « bricoler avec la nature », « la vie c’est de l’eau, n’oublie pas ton maillot », « quel animal vit à côté de nous ? » et d’autres surprises.

Informations pour l'été 2025

Age : de 6 à 9 ans

Dates : du lundi 21 au vendredi 25 juillet 2025

Lieu : à préciser

Directeur de camp : Yannick Bussy

Prix : 320 CHF (avec un rabais famille)

Pour s’inscrire : www.ligue.ch/ecolos

LLB
2024-camp vitamine N - L'arbre-marche

Camp Vitamine N 2025

Pour les 9 à 13 ans

Partir à la découverte de la nature et de la biodiversité, observer des plantes et des animaux, apprendre à s’en émerveiller, découvrir comment la Bible parle de la création et de son Auteur. 

Cette année, au camp vitamine N, c’est la grande enquête.  Que s’est-il-passé dans la forêt ? Rejoins les détectives pour tout savoir sur les traces et les indices et dénouer le mystère !

Observations, bricolages, ateliers, jeux, sport, partages, vie spirituelle, dans le cadre magnifique de Crêt-Bérard. Une expérience riche et captivante à ne pas manquer !

Informations pour l'été 2025

Age : de 9 à 13 ans

Dates : du dimanche 6 juillet (vers 16h) au vendredi 11 juillet 2025 (vers 16h) (horaires à confirmer)

Logement : Pavillon de Crêt-Bérard

Directrices de camp : Lara-Florine Schimd et Bénédicte Liardet

Animation : une super équipe de moniteurs et des animateurs nature

Prix : de 250 à 350 CHF selon les moyens

Inscriptions sur le site de Crêt Bérard : https://cret-berard.ch/enfants-et-familles/

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Retour sur la journée Jacques Ellul

Le 23 novembre 2024, près de 200 personnes se sont réunies pour explorer la pensée visionnaire du sociologue Jacques Ellul lors d’une journée riche en discussions et en réflexion.  La journée était organisée par A Rocha Suisse, ChristNet  et la HET-Pro à l’occasion des 30 ans du décès de Jacques Elull (1912-1994).  Des exposés, des ateliers participatifs et table ronde ont permis de découvrir et d’approfondir la pensée technocritique, certes pessimiste, mais plein d’espérance de l’auteur bordelais.

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Une publication à venir

Une publication aux Éditions Mennonites, prévue pour mai/juin 2025, rassemblera les interventions, ateliers et réflexions partagées ce jour-là. Elle est déjà disponible en précommande ! 

 

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Detox’ la Terre 2025

Detox' la terre revient en 2025

Détox’ revient en 2025 du 5 mars au 17 avril, avec 40 jours de jeûne de consommation sur le thème croître et décroître…

Que nous dit l’analyse actuelle du réel? 

Que la consommation est appelée à décroître impérativement pour limiter les dégâts sur le climat, le vivant, et la vie humaine sur terre.

Faire la démarche détox est une voie d’entrée dans cette nécessaire décroissance.

La bonne nouvelle, c’est que tant de choses sont, elles, appelées à croître.

Partons donc aussi ensemble à la recherche de toutes
les excellentes choses qui peuvent croître, grandir, se multiplier!

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L’opportunité de repenser…

ses habitudes alimentaires, 

sa mobilité,

sa consommation matérielle et numérique,

sa manière d’habiter un lieu…

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A Rocha à la COP16 à Cali

Plusieurs membres de la famille mondiale d’A Rocha ont assisté à la COP16 de la CBD à Cali, en Colombie. Nous offrons une présence chrétienne unique dans le domaine de la conservation et avons l’opportunité d’influencer la politique et de construire des relations avec des partenaires et des donateurs.

L'importance de la COP16

 La COP16 de la CBD est une étape cruciale dans la mise en œuvre du cadre mondial pour la biodiversité (GBF), qui a été approuvé lors de la COP15.

Dans cet accord, les nations se sont engagées à stopper et à inverser la perte de biodiversité d’ici à 2030. La COP16 s’est concentrée sur l’élaboration d’un plan concret pour atteindre ces objectifs.

Que fait la Suisse ?

Dans un communiqué commun, BirdLife, Pro Natura et le WWF jugent les résultats de la COP16 totalement insuffisants. Elles estiment que la Suisse n’a pas apporté sa pierre à l’édifice. Elle n’a pas présenté un plan d’action national pour sa diversité biologique et n’a pas fourni une contribution financière « appropriée » pour la biodiversité mondiale. Plus de 400 scientifiques ont souligné dans une prise de position commune la nécessité de prendre des mesures rapides et efficaces.

Pourquoi s'en soucier ?

La conservation de la biodiversité est une préoccupation commune à l’humanité : nous assistons au taux d’extinction le plus élevé jamais enregistré et les écosystèmes s’effondrent dans le monde entier. La CBD est actuellement le meilleur outil dont nous disposons pour opérer un changement global qui couvre la biodiversité à tous les niveaux : écosystèmes, espèces et ressources génétiques.

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Initiative biodiversité

Une inititiative nécessaire depuis longtemps !

Steve Tanner, membre du conseil d’administration d’A Rocha, répond à quelques questions au sujet de l’initiative Biodiverstié.

Que pensez-vous de l'initiative pour la biodiverstié ?

Les espèces vivantes en Suisse se portent très mal : sur les 10 844 espèces évaluées, 35 % (3776) sont considérées comme menacées ou déjà éteintes et 12 % (1282) comme potentiellement menacées. 242 espèces ont déjà disparu, probablement pour toujours. Ces tristes observations prouvent que les efforts faits jusqu’à présent sont insuffisants.

Selon l’Office fédéral de l’Environnement, l’obligation faite par la Constitution de protéger les espèces menacées d’extinction n’est pas satisfaite, et la loi fédérale sur la protection de la nature et du paysage est insuffisamment mise en œuvre. L’initiative n’est donc pas seulement fondée : elle est indispensable et a été déposée en réponse à l’action insuffisante de notre pays.

On entend beaucoup les partis d’opposition brandir l’argument-choc des « 30% du territoire national intouchables », mais le texte ne mentionne aucun chiffre. D’où vient ce chiffre ?

 Ce chiffre a été exagéré. L’initiative ne donne pas d’objectifs. Un chiffre plus juste serait 17 %, c’est le pourcentage minimum de territoire national que la Suisse s’est engagée à protéger pour 2020.

Or, aujourd’hui seulement 13.6 % de son territoire est protégé, c’est l’une des raisons principales de la disparition des espèces. Il faut davantage de territoire protégé sur lequel on doit interdire le bétonnage, et pas forcément y interdire l’agriculture.

(Voir les données Européennes ici.)

On perçoit une certaine tension entre les acteurs pour l’écologie et le monde paysan; est-il possible de réconcilier les deux points de vue? Si oui, comment? Si non, pourquoi?

Le débat autour de l’initiative s’est à tort focalisé sur le monde paysan, dont une partie craint qu’elle va encore compliquer son existence et réduire ses marges. Ces craintes sont infondées et cachent le vrai problème. D’une part, l’initiative demande des efforts de la part de toute la société civile. Elle ne vise pas en particulier l’agriculture, qui fait déjà de gros efforts. D’autre part, elle ne fait que demander les mêmes efforts que la Confédération demande.

Un grand nombre de mesures efficaces pour protéger la biodiversité ont été identifiées depuis longtemps, mais à part dans l’agriculture où des efforts significatifs ont été faits, d’autres domaines, en particulier la protection des écosystèmes menacés, leur interconnexion et les mesures ciblées de protection des espèces, sont insuffisants. Pourquoi ? Ils demandent de limiter l’urbanisation et la fragmentation des habitats, ce que peu de suisse soutiennent. On veut le beurre et l’argent du beurre. Les paysans n’ont que peu d’influence sur ces secteurs. Arrêtons de leur mettre la faute dessus. L’initiative ne le fait pas.

 

Sur quels fondements bibliques basez-vous votre opinion ? / Que voulez-vous dire aux chrétiens qui iront voter le 22 septembre ?

Le premier mandat de Dieu pour les humains est de cultiver et garder le jardin. L’intégrité des espèces en fait partie. Dieu a fait périr quasiment toute l’humanité par le déluge, mais il a pris soin de sauver la biodiversité qu’il a créé. Si nous prétendons honorer Dieu, nous devons donc aussi prendre soin de ses œuvres. Ce n’est pas une option. Le matérialisme et l’individualisme ont eu raison de cet appel, y compris et à notre grande honte chez les chrétiens. Il est urgent de rattraper le temps perdu et d’inverser la disparition du monde créé par Dieu. 

Nous demandons aux chrétiens de soutenir l’initiative, qui ne fait que rappeler les obligations que notre pays s’est fixé pour protéger son patrimoine naturel.

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La Via A Rocha

Marcher l’un vers l’autre ou marcher ensemble pour partager et apprendre à se connaître, marcher dans la contemplation ou pour l’effort, on peut trouver de nombreuses raisons de marcher, symbolique ou non. Il en va de même pour la rencontre : se rencontrer par nécessité, par plaisir, pour unir ses forces ou pour s’encourager.

Un projet de rencontre tout particulier est né dans le cœur de Gérald Berney, membre d’A Rocha Suisse : renforcer les liens entre les deux A Rocha francophones par une marche symbolique reliant leur base respective.

Une magnifique aventure sur 7 semaines et 750 km à travers la Suisse et la France. 

La marche a débuté le 1er juin au départ d’Essert-Pittet, où se trouvent les bureaux d’A Rocha Suisse, et pour se terminer le 21 juillet aux Courmettes, le centre idyllique d’A Rocha France.

Vivez en images cette marche à la rencontre, avec ce petit film…

Découvrez les étapes en images sur cette page.

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Journée annuelle EcoEglise

Le 24 août 2024 à Lussy-sur-Morges

Une journée de partage, échanges et ateliers pour les communautés EcoEglise !

Vous êtes tous et toutes les bienvenues à cette journée, même si votre église ou paroisse ne fait pas encore partie du réseau. C’est l’occasion d’en découvrir plus sur la démarche.

A Rocha aura son stand au village des stands et propose l’après midi un atelier pour réfléchir ensemble à ce qu’une communauté peut faire dans les espaces extérieurs de leurs églises et bâtiments pour favoriser la biodiversité.

Au programme :

  • 9h-10h : Accueil – café et village de stands
  • 10h : Célébration oecuménique
  • 10h45 : Table ronde : Agriculture et écologie : amies ou ennemies ?
  • 11h45 : Témoignages et actualités du réseau EcoEglise
  • 12h30 : Repas et village de stands
  • 14h : Premier atelier
  • 15h30 : Deuxième atelier
  • 16h45-17h30 : Village de stands